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Autisme : un plan ambitieux pour le Val-de-Marne
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- Autisme - Handicap - Val-de-Marne - SAMSAH - SESSAD
Mauvais élève en matière d’équipement d’accueil et d’accompagnement pour les personnes concernées par les TSA, le Val-de-Marne a décidé de se doter de son premier plan autisme et d’en faire sa « grande cause » départementale.
Dans le Val-de-Marne, près de 5 000 personnes, enfants et adultes, concernées par des troubles du spectre autistique (TSA) sont en attente d’une solution dans des structures médico-sociales adaptées et peu éloignées géographiquement. Une situation carentielle qui a poussé le Conseil départemental a présenter, le 19 octobre dernier, un plan autisme s’articulant autour de quatre priorités :
- Favoriser la connaissance des TSA par le grand public, les professionnels et les employeurs.
- Encourager le dépistage précoce, mais aussi chez l’adulte.
- Faciliter le parcours des personnes concernées.
- Renforcer la dynamique du territoire afin de développer des solutions adaptées aux besoins et aux attentes de la population.
Ce plan autisme 2023-2028 souhaite accompagner les personnes autistes « dès le plus jeune âge et tout au long de leur vie ». Il s’agit à la fois de développer l’offre d’accueil, y compris avec hébergement, et de faire évoluer l’offre médico-sociale dans une logique d’autonomie et d’inclusion. Parmi ces 38 mesures :
- La création d’une seconde plateforme autisme disposant de 54 places.
- La création d’un nouveau service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) de 45 places.
- De nouvelles solutions de répit pour les parents d’adultes avec des TSA.
- La création d’habitats inclusifs. Un appel à projets a été lancé en avril dernier : 26 projets ont été retenus, pour une capacité de 200 places, qui verront le jour d’ici à 2029.
- La création d’un foyer d’urgence spécialisé, appuyé par une équipe mobile de la Fondation Vallée et un service d’éducation et de soins spécialisés à domicile (SESSAD) pour améliorer l’évaluation et l’accompagnement des enfants avec des TSA confiés à la protection de l’enfance.
- Le dépistage systématique des TSA, à partir de 18 mois, dans les 72 centres de protection maternelle infantile (PMI) du département.
- Le recrutement de six psychomotriciens pour mieux évaluer les troubles neurodéveloppementaux.