Vignettes Crit’Air : des aides à domicile demandent une dérogation

Afin que les professionnelles du maintien à domicile bénéficient d’une dérogation au système antipollution Crit’Air, le collectif La force invisible des aides à domicile a adressé un courrier à Pauline Sassard, conseillère autonomie auprès du ministre des Solidarités.

Au même titre que les ambulances et que les voitures des professionnels de santé ou de pharmacie, les véhicules des aides à domicile ne devraient pas être soumis au système Crit’Air, pointe Anne Lauseig, présidente du collectif La force invisible des aides à domicile dans un courrier adressé Pauline Sassard, conseillère autonomie auprès du ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées.

Le collectif demande au gouvernement que la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’Autonomie) et les conseils départementaux « s’entendent » rapidement sur le sujet pour assurer la bonne circulation des aides à domicile, ainsi que des AESH (accompagnants d'élèves en situation de handicap) et des aides ménagères.

Nombre croissant de zones à faibles émissions

« Avec un salaire moyen de 900 euros par mois, nous n’avons pas le budget pour acheter une voiture propre et nous ne voulons pas être culpabilisées pour ça », s’indigne Anne Lauseig qui rappelle que les véhicules des professionnelles du domicile représentent leur outil de travail.

Mis en place en 2016, le dispositif Crit’Air vise à lutter contre la pollution de l’air au sein des zones à faibles émissions (ZFE) ou lors des pics de pollution grâce à un système de classement des véhicules. D’ici 2025, ces zones devront être instaurées dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants.

 

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  • LA RÉDACTION