Personnes âgées : la Fnapaef charge le gouvernement

Crédit photo Thibaut Durand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Dans un communiqué publié le 19 juin, la Fédération Nationale des Associations et Amis de Personnes Agées Et de leurs Familles (Fnapaef) dénonce la « déshérence » dans laquelle l’Etat laisse les services de soins et les Ehpad. Elle juge la situation « intolérable, indigne et dangereuse ».

Coup de gueule. « La situation grave dans laquelle se trouvent les secteurs de la santé et du médico-social appelle à une vive interpellation du Président de la République et du gouvernement ». Dans un communiqué publié lundi 19 juin, la Fnapaef (Fédération Nationale des Associations et Amis de Personnes Agées Et de leurs Familles) ne mâche pas ses mots.

  • Elle dénonce la « déshérence » dans laquelle l’Etat laisse les services de soins et les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Une situation qu’elle juge « intolérable, indigne et dangereuse ».
  • « Alors que se sont multipliés les états généraux, les réunions de comités, les prétendues concertations, alors que le président signe des chèques de centaines de millions d'euros par-ci par-là, il ne s'est toujours rien passé dans le secteur des personnes âgées. La situation reste catastrophique au regard des besoins en personnel », accuse encore la fédération.

Une situation « catastrophique ». La Fnapaef déplore un accès aux soins (médecins généralistes, dentistes, spécialistes, kinésithérapeutes) compliqué, une situation « catastrophique » de la santé mentale « laissant malades et familles dans un total désarroi », des tarifs d’hébergements trop élevés, des Ehpad inadaptés pour les personnes handicapées vieillissantes ou encore des moyens insuffisants en soins palliatifs.  

  • Face à cette sutuation, la fédération demande au gouvernement de « cesser les consultations multiples » et d’agir : « L’urgence est (…) d’apporter de véritables réponses globales et cohérentes dans le cadre de lois de programmation ciblées et financées ».

 

A lire :  le communiqué de la Fnapaef